Un monde ouvert de 64 km²… vide : j’ai testé le nouveau jeu de survie du créateur de PUBG et j’ai adoré son concept

Last Updated on 15 octobre 2025 by mael

Et si l’aventure la plus marquante ne reposait pas sur des explosions spectaculaires ou des quêtes interminables, mais sur… le vide ? C’est le pari audacieux de Brendan Greene, le créateur de PUBG, qui propose avec son nouveau jeu un monde ouvert de 64 km² dépourvu de toute activité humaine. Un terrain immense où la survie se joue à la boussole et au bon sens, et où chaque pas compte.

Une philosophie du “moins, c’est plus”

Intitulé Prologue Go Wayback, ce titre signé PLAYERUNKNOWN Productions tranche radicalement avec l’univers frénétique du battle royale qui a fait connaître Greene. Ici, pas de fusillades tous azimuts, pas de cartes bourrées de marqueurs. Le principe est d’une simplicité déconcertante : vous êtes largué dans un territoire immense, vide de toute civilisation, et votre mission est d’atteindre une station météo.

Deux contraintes rendent l’expérience unique. Premièrement, la carte n’indique que le point de départ et l’arrivée. Pas de GPS, pas de surlignage fluorescent pour vous guider. Vous devez vous orienter avec une boussole et la lecture du terrain. Deuxièmement, chaque partie génère aléatoirement un nouvel environnement. Autrement dit, aucune expérience ne ressemble à la précédente.

La survie comme fil conducteur

Bien sûr, avancer en ligne droite ne suffit pas. Comme dans tout jeu de survie, il faut surveiller vos besoins vitaux : faim, soif, température corporelle. L’hypothermie guette, tout comme l’épuisement si vous ne trouvez pas rapidement de quoi subsister. Ce minimalisme assumé pousse à observer les reliefs, à anticiper ses trajets et à improviser en fonction des obstacles rencontrés.

Ce choix de design met en avant un aspect souvent oublié dans les mondes ouverts modernes : la solitude. Ici, on ne croise pas d’ennemis scriptés ou de PNJ prêts à nous tendre une mission. Le danger, c’est le monde lui-même. Et c’est justement cette sensation d’isolement qui donne au jeu une intensité rare.

Un projet encore en chantier

Il faut cependant garder en tête que la version testée reste une bêta ouverte. Les performances ne sont pas encore optimales, certains bugs visuels subsistent et des mécaniques comme le sommeil devraient être ajoutées dans la version finale. Malgré cela, l’expérience est déjà captivante et laisse entrevoir le potentiel énorme de ce projet.

Brendan Greene avait annoncé dès 2019 vouloir s’éloigner du battle royale pour développer un sandbox massivement multijoueur (nom de code Project Artemis). Prologue Go Wayback en constitue une étape importante, après une première démo technique baptisée Preface Undiscovered World.

Une expérience atypique mais prometteuse

Certains diront que le concept paraît “banal” : marcher d’un point A à un point B. Pourtant, ce dépouillement assumé transforme chaque partie en une véritable expédition. On se surprend à tendre l’oreille au moindre bruit, à scruter l’horizon comme si notre survie en dépendait.

Disponible en bêta ouverte sur Steam, le jeu peut être rejoint facilement via le programme de playtest. Et si tout n’est pas encore abouti, l’idée d’explorer un espace vierge, sans assistance numérique, redonne à l’aventure un parfum brut et presque authentique.

Prologue Go Wayback n’est peut-être pas un jeu pour tout le monde, mais il marque un tournant dans la manière d’imaginer le monde ouvert : et si, parfois, le vide était le terrain de jeu le plus excitant qui soit ?

Lucas Bernard

Accro aux séries et aux nouveautés tech, je décrypte chaque jour l’actu du streaming, les dernières sorties gadgets et les tendances pop culture. Entre deux épisodes et un test de smartphone, je partage mes coups de cœur, mes critiques et mes découvertes, toujours avec passion (et un brin de mauvaise foi assumée).

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