Last Updated on 15 octobre 2025 by mael
Vous cherchez un nouveau jeu pour votre Switch 2, un PC, ou une console que vous utilisez à peine ? Laissez-moi vous parler d’un titre qui, dès sa démo, vous empreint de son univers — vous comprenez vite pourquoi l’expression “je n’arrive pas à oublier ce jeu vidéo” a tout son sens.
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ToggleUne révélation inattendue en plein Summer Game Fest
Je suis parti au Summer Game Fest 2025 sans grand espoir, un peu désabusé par des salons moins vibrants qu’à l’époque d’or de l’E3. Pourtant, dans un stand modeste de SEGA, j’ai trouvé ma claque de l’année : Shinobi : Art of Vengeance. Cette licence dormait depuis… quatorze ans ! Elle renaît enfin, en version action‑plateformes nerveuse, avec un parfum de metroidvania bien dosé. Ce n’est ni un blockbuster à budget astronomique, ni un phénomène de mode. Juste un jeu capable de vous happer dès les premières secondes — je peux encore garder en tête ces enchaînements ultra fluides et ce frisson instantané.

Une renaissance signée Lizardcube — une équipe à suivre
Ce retour de flamme doit beaucoup au studio français Lizardcube, que les plus avertis connaissent pour ses réussites comme Wonder Boy: The Dragon’s Trap ou Streets of Rage 4. À leur habitude, ils signent des jeux élégants, nerveux, avec un vrai sens du rythme. J’ai moi-même passé plus d’une heure à tester l’aperçu du jeu… et je peux vous dire que j’aurais volontiers passé la nuit dessus si les organisateurs ne m’avaient pas “gentiment” demandé de partir. Le studio a d’ores et déjà rendu disponible une version démo, et si vous avez du temps, vous feriez bien d’y jeter un œil.
Gameplay intense et progression addictive
Dès le premier combat, on est immergé dans des enchaînements rapides, où esquiver puis contre-attaquer devient un ballet enivrant. Petit à petit, la palette de combos s’étoffe, et un mode Entraînement permet d’aiguiser chaque réflexe — un plus rare mais précieux dans la catégorie. L’or, les pièces gagnées… tout sert à débloquer des techniques inédites, un katana améliorable, des ninjutsu, et des amulettes combo qui récompensent la précision du joueur (par exemple, les activer après 15 coups consécutifs d’affilée). Certains défis d’élites disséminés dans les niveaux ont fait grimper mon rythme cardiaque — on parle de stress maîtrisé, mais tellement jubilatoire.

Exploration revisitée dans un style graphique soigné
Graphiquement, le jeu séduit par son esthétique dessinée à la main, sublimée par des animations dynamiques — un régal visuel. L’aspect metroidvania apparaît subtilement : on revient sur des zones écrans déjà visitées avec de nouvelles capacités, ouvrant des passages jusqu’alors inaccessibles. La rejouabilité s’installe sans labyrinthes complexes à gérer, grâce à un système de téléportation entre points de contrôle, très pratique. Cette alternance entre intensité des combats, exploration fluide et défis techniques pourrait bien être le levier qui permet à la saga Shinobi de reconquérir son public.

En bref, Shinobi : Art of Vengeance n’est pas qu’un retour attendu : c’est une promesse de tension, de style, et d’adrénaline bien dosée. La démo est déjà disponible sur tous les supports, et je suis prêt à parier que si vous y mettez les mains, comme moi, vous ne pourrez pas revenir en arrière. Si vous cherchez un jeu à tester de toute urgence, c’est clairement l’incontournable du moment — à découvrir avant même sa sortie officielle.